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Adoption lors du conseil Municipal du 29 juin du périmètre d'étude pour le secteur encadré par les rues de Claye, Cornilliot et Gambetta.
Ce secteur, situé entre le centre-bourg et le pôle multi-modal de la gare, est soumis à une forte pression foncière et immobilière.
Il s'étend sur 1 800 m² et 3 projets immobiliers étaient en attente avec une projection de 400 logements nouveaux, ce qui représente une forte densité.
Il est impératif de proposer désormais pour ce secteur un projet immobilier maîtrisé prenant en compte les spécificités locales, et tout particulièrement la forte déclivité du terrain, la complexité des accès routiers et la présence sur site de bâti classé remarquable.
La mise en oeuvre d'un périmètre d'étude (tel que prévu à l'article L 424-1 du code de l'Urbanisme) permet à la municipalité de profiter d'un délai maximal de 2 ans pour réfléchir à un aménagement cohérent, sécuritaire et moins dense que ce qui était prévu par les projets précédents.
Ce nouvel aménagement sera étudié dans le cadre des commissions municipales en y associant les riverains.
Une première réunion est d'ailleurs prévue le 7 juillet.
Durant cette période de 2 ans, il sera permis à la municipalité d'utiliser si besoin la procédure de sursis à statuer à l'encontre de toute demande d'autorisation de travaux à l'intérieur du périmètre concerné.
Ces études seront conduites dans une optique de revalorisation du centre ville en partenariat avec l'architecte des Bâtiments de France et la Direction Principale des Routes du département.  
Cette procédure de périmètre d'étude est donc un outil utile pour la mise en oeuvre d'un plan d'aménagement maîtrisé et coordonné, en complément du PLU. 

Nous avions relayé la contestation des riverains de Montévrain contre un projet de construction d'une tour de 60 m de haut dans l'écoquartier de cette commune (cf ci-dessous notre billet du 21 mars).
La pétition a atteint son objectif et le maire de Montévrain renonce à ce projet. 
https://www.lemoniteur77.com/montevrain-le-projet-de-tour-de-58-metres-abandonne-6079.html

PLU 2021 / OAP 3^ème tranche des Vallières : franchissement de la Dhuis

Une polémique est en train de monter concernant un projet de franchissement de l’aqueduc de la Dhuis dans le cadre de la réalisation de la 3^ème tranche de la zone d’activité économique des Vallières. L’association RCSA a été informée de ce projet dans le cadre de nos échanges à propos du PLU.
Voici l’état de nos dernières informations à ce sujet :

• L’option de franchissement nous a été exposée par Mr B. Durca lors du comité consultatif du 10 mars, puis lors du Conseil Municipal du 17 mars, complété par un bref échange lors du Conseil Municipal du 7 avril.
• L’aqueduc de la Dhuis a été construit entre 1862 et 1865 afin d’alimenter en eau potable la ville de Paris. Le captage de l’eau s’effectue dans la rivière Dhuis à Pragny dans l’Aisne. La longueur de cet ouvrage est d’environ 130 km. L’eau s’acheminait ainsi par gravitation jusqu’au réservoir parisien de Ménilmontant. Sur son parcours cet ouvrage traverse 59 communes et est croisé ou franchi par de nombreuses infrastructures routières, ferroviaires ou fluviales. Ce qui n’enlève rien à son caractère de coulée verte utilisée par les promeneurs, randonneurs et autres amoureux de nos espaces verts.
• Pour ce qui concerne Thorigny, ce cheminement de la Dhuis est traversé à 3 reprises : par les rues de Claye, des Salvatres et à l’extrémité du quartier des Epinettes.
• L’assiette foncière de l’ouvrage à partir de la source jusqu’à Chessy appartient à la Communauté d’Agglomération du Val d’Europe. Le reste de l’emprise foncière de Dampmart à Paris est maîtrisé par la région Ile de France au travers de son agence des espaces verts (AEV IDF) avec pour objectif la réalisation d’une coulée verte agrémentée d’une double promenade piétonne et cycliste.  
• Relation avec notre PLU dans sa version en cours de finalisation : la zone économique des Vallières a été créée pour permettre l’implantation d’entreprises et de commerces sur une superficie de 30 ha. Ce qui permettra en particulier la création d’emplois de proximité pour les Thorigniens et les habitants des communes voisines. Ce programme comporte 3 tranches, dont le nouvel Intermarché fait partie. La 2^ème tranche est en cours de finalisation et le résultat des 2 premières tranches à ce jour quant à la création d’emplois locaux est satisfaisant, ce qui encourage la municipalité à programmer la 3^ème tranche dans le cadre d’une OAP du PLU qui sera présenté lors de l’enquête publique prévue en juillet 2021.
  C’est dans ce contexte que l’option du franchissement du chemin de la Dhuis nous a été présentée lors du Comité Consultatif du 10 mars. Ce dispositif répond à des impératifs à la fois fonctionnels (acheminement des marchandises, desserte des entreprises et commerces) et sécuritaires (accès pompiers notamment). Il prévoit une liaison routière entre le giratoire de la rue de Claye et la zone d’activité des Cerisiers. Les responsables de l’aménagement de Thorigny se sont rapprochés de l’agence des espaces verts de la région Ile de France pour prendre en compte leurs prescriptions techniques, environnementales et sécuritaires.
  Nous avons été  sensibles au fait que ce projet d’aménagement prenne en compte et intègre les liaisons douces existantes (chemin de Penche Oreille, chemin des Sangsues, chemin des Fourches, chemin du Moulin à Vent et promenade de l’Aqueduc). Il nous a bien été confirmé que ce réseau de liaisons douces sera conforté et sécurisé dans le cadre de ce projet. Il convergera vers une zone centrale d’un hectare et demi qui devrait constituer un « poumon vert » pour ce parc d’activités.
  Nous avons bien noté que dans ce projet, l’actuel parcours de santé sera maintenu et réhabilité et qu’un soin tout particulier sera apporté à l’environnement local pour en maintenir son caractère bucolique.
• Ce sujet a été de nouveau questionné lors du conseil Municipal du 7 avril. Mr le Maire a confirmé ces éléments avec en outre l’information qu’une étude indépendante sera confiée à un cabinet externe et qu’il s’ensuivra un dernier débat entre les élus et les associations, dont RCSA, en amont de l’enquête publique globale sur le PLU prévue pour juillet.
• RCSA reste bien entendu attentive à l’évolution de ce dossier, au même titre que tous les projets d’aménagement de notre territoire, dans l’objectif de la préservation de notre environnement.

Le Conseil Communautaire de Marne et Gondoire a approuvé à l’unanimité le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) du territoire.
Vous pouvez consulter les détails de ce PCAET sur le site de Marne et Gondoire par ce lien et notamment le plan d'actions qui en découle :  pcaet-planaction-camg.pdf
Ce plan d'actions aura des impacts à la fois sur notre PLU et sur le PPI (Plan Pluriannuel d'Investissement) de notre collectivité. 
Affaire à suivre donc. 
 

Nous soumettons à votre réflexion l'exemple de la commune voisine de Montévrain qui pourrait se voir dotée d'une tour de 60 m de haut dans son écoquartier :  https://actu.fr/ile-de-france/montevrain_77307/montevrain-le-projet-de-tour-de-60-metres-dans-l-ecoquartier-inquiete-les-habitants_37446649.html 
Ce projet soulève actuellement de vives protestations comme en témoigne ce communiqué de presse de Val d'Europe Agglomération : 20210312-cp-vdeagglo-tour-montevrain.pdf
Un,e pétition contre de projet est ouverte :  http://chng.it/n6WCS6cgtp
Les arguments en faveur de ce projet sont exposés par Mr le Maire de Montévrain : https://fb.watch/4mQCnk6Etm/
Quoi qu'il en soit, cet événement met absolument en évidence l'importance de notre participation en tant qu'administrés aux enquêtes publiques concernant l'aménagement de notre territoire et aux instances prévues à cet effet comme le Comité consultatif instauré par notre municipalité et auquel nous participons activement. 

Lors du Conseil Municipal du 17 mars, Mr Durca a exposé dans le détail, quasiment mot pour mot, ce qu'il nous avait présenté lors du Comité consultatif du 10 mars auquel nous avons participé en qualité d'association de riverains, au même titre que l'association Chaalis Environnement représentant les quartiers Nord - Ouest de Thorigny. 
Les principales évolutions constituant la version finale de ce projet de PLU élaboré par Mr Durca et son équipe concernent les points suivants :

• l'objectif de 1 700 logements à horizon 2030 (dont déjà 600 déjà réalisés ou en voie de réalisation), soit l'équivalent d'environ
  13 000 habitants, ce qui semble être la capacité maximale de notre agglomération
• les Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP) que sont l'aménagement des bords de Marne, l'urbanisation du secteur de l'ancien Intermarché rue de Claye, et la 3ème tranche des Vallières jouxtant le nouvel Intermarché 
• la nouvelle règle de constructibilité remplaçant celle dite "des 30m",
• la révision des normes de protection du bâtiment historique de la rue de Chaalis qui sera étendue, en incluant le périmètre des maisons dites "remarquables".

Mr Durca a insisté sur l'esprit général de ces quelques aménagements de la version de juin 2020 en cohérence avec le programme municipal de la campagne de 2020 qui ont vocation à permettre une urbanisation raisonnée, en réponse préventive à la pression de l'Etat et de la Région, ainsi qu'aux attentes de certains propriétaires Thorigniens désireux de valoriser leurs parcelles, et ce tout en préservant le caractère arboré de notre commune et sa biodiversité locale. 

Les élus de l'opposition ont soulevé plusieurs questions à propos notamment de la vigilance à avoir quant un excès de densification de notre agglomération, des risques d'inondation affectant la zone des bords de Marne, de la nécessité de conserver la mixité habitations - petits commerces dans la nouvelle urbanisation du secteur ex-Intermarché et la viabilité à terme d'une zone de bureaux pour la tranche 3 des Vallières si l'évolution vers le télétravail se confirme. 
Des premières réponses ont été apportées lors du Conseil et des précisions continueront à être apportées en commission urbanisme avant l'étape d'enquête publique prévue en juillet.

Nous suivons de près ce dossier dans le cadre de notre association RCSA et nous serons associés à ces ultimes évolutions au sein du Comité consultatif qui devra se réunir à nouveau courant juin. 

A suivre donc... 

Lors du comité consultatif du 6 mars, nous avons soulevé la question de 3 places de parking privatives ouvertes recemment avec la livraison progressive des appartements de cet ensemble SAUVIERES. Il s'avère que l'emplacement de ces places de parking en bordure de trottoir de la rue du Maréchal Galliéni prive de facto les riverains de 3 places publiques dans cette rue déjà problématique en matière de parking. Il a été convenu avec RCSA de faire une vérification sur le permis de construire de SAUVIERES et si cette disposition y figure effectivement d'envisager une négociation pour rendre ces places publiques dés lors que la phase 2 de SAUVIERES aura permis la mise à disposition de 35 places complémentaires au sein du périmètre privatif de l'ensemble SAUVIERES. Nous suivrons ce sujet bien entendu. 

Sauvières phase 1 - février 2021 :  la livraison de ces bâtiments est proche.
Cette photo donne une image de ce que nous devons veiller à éviter pour l'avenir des nouvelles constructions
à Thorigny !